Un jour comme les autres...

La nuit était tombée depuis quelques heures seulement, mais déjà la jeune femme chassait. Elle se déplaçait furtivement dans les ruelles pour ne pas se faire repérer par les soldats qui faisaient leur ronde. En effet, la ville était très bien protégée. Le roi y vivait et prenait bien soin à ne permettre aucun écart à son peuple. Selvi arriva enfin devant une maison qui attira son regard. Un homme fortuné devait y vivre. Elle avançait vers le mur et l'escalada. Arrivée près de la fenêtre du premier étage, elle posa sa main contre le mécanisme d'ouverture et d'un mouvement sec du poignet, elle l'ouvrit sans aucun bruit. Maîtriser se geste lui avait demandé beaucoup d'entraînement, mais à présent la voleuse était fière d'elle. Elle entra gracieusement dans la pièce et se raidit en entendant un ronflement sonore.
C'est bon...
La jeune femme s'approcha de l'unique porte qui devait sûrement donner sur un couloir et étudia les gonds, puis la serrure. Elle maudit le propriétaire de ne pas les avoir entretenu. Si elle passait par là, elle ferait un bruit pas possible. Heureusement, elle avait l'habitude. Se concentrant, elle disparut, puis ouvrit la porte qui grinça. Le ronfleur se réveilla en sursaut et regarda hébété autour de lui. En voyant la porte ouverte, il se leva, alluma la lumière et se saisit d'un bâton. Ensuite, il avança prudemment et fit le tour de sa maison s'arrêtant un instant dans une pièce qui devait servir à des réunions, puis il retourna se coucher. Selvi ne le quitta pas d'une semelle et attendit qui ronfle à nouveau pour se rendre à nouveau visible et retourner dans la salle de réunion. Elle fixa le point que l'homme lui avait inconsciemment montré. La voleuse s'approcha de la paroi, enleva un de ses gants et laissa ses doigts parcourir le bois jusqu'à trouver une aspéritée. Elle décrocha le paneau et remis son gant, puis sortit de sa cachette le précieux coffret qu'elle ouvrit. La jeune femme sourit devant les pièces d'or. Elle vida le coffre dans sa bourse, puis replaça le receptacle vide dans sa cachette. Elle remit le paneau de bois et revint sur ses pas. Arrivant dans la chambre dans l'ancien fortuné, elle remarqua tout de suite que les ronflements s'étaient tûs et que plus personne ne dormait dans l'imposant lit. Elle se retourna vivement quand un craquement s'éleva derrière elle. Puis, esquivant un coup de bâton, elle recula de quelques pas. L'homme semblait fou de rage. Selvi approcha, esquiva un coup, roula sur le côté, saisit son couteau dans sa botte et se retrouvant derrière sa future victime, elle la saisit par les cheveux et fit basculer sa tête sur la gauche, puis lui trancha proprement la gorge. Laissant tomber le cadavre inerte sur le sol, la voleuse essuya son couteau au drap de lit, puis sortit.

Irildë avait repris du service il y avait à peine un mois. Depuis cette fameuse soirée où son ancien capitaine avait débarqué chez elle et lui avait exposé la situation des rebelles étant donné que son oncle avait été frappé d'un sort indéféctible et qu'ill allait bientôt mourir. Elle devait revenir dans la confrérie des chevaliers pour pouvoir hérité du poste de son oncle afin d'évité que le pouvoir tombe entre les mains d'Audélia qui manipulait déjà Taurnil. Mais avant cela elle devait regagner l'estime de son cher oncle alors selon les ordres du capitaine elle avait demandé pourquoi il l'avait prise en grippe et lui il avait répondu que cela ne la regardait pas et que si elle voulait remonter dans son estime elle devrait lui ramener des plans du chateau de Galastias. Elle savait que sa rivale manipulait aussi son oncle et qu'elle cherchait à l'éliminer pour accéder au pouvoir.
Irildë étudiait les rues et les moyens d'accéder au chateau sans être vu ou quelque chose comme ça lorsqu'elle passa tout près d'une maison et aperçu une fenêtre ouverte. Elle observa le mur en-dessous de celle-ci et perçut malgré l'obsucurité des traces de chaussures. Cette maison était en train d'être cambriolée elle ne put s'empêcher un sourire. Puis soudain elle vit une ombre se déplacer derrière la fenêtre et vit une jeune personne descendre par cette fenêtre. Elle la fixa un moment puis la voleuse se rendit compte qu'elle était observée. Elle sembla montrer directement les crocs et fit mine de vouloir se débarrasser de l'elfe. Elle lui dit juste avant qu'elle ne l'attaque :
- A ta place je ne montrerais pas les crocs aussi facilement tu devrait te méfier de tes proches pas des inconnues qui se fichent totalement d'un petit cambriolage...
Ses doigts effleurèrent le pomeau de sa grande épée quand soudain un cri de terreur troubla le calme de la nuit alors Irildë ajouta :
- On dirait que tu n'as pas qu'un vol à te faire reprocher et on dirait que sa femme à découvert ton crime...
Tout de suite après ce long hurlement quatre soldats déboulèrent dans la rue et tirèrent l'épée et leur ordonèrent de ne pas bouger. Irildë se laissa emporté dans un rire moquer puis se resaisit subitement et effaça son sourir pour laisser à son visage une expression terrifiante. Elle tira son imprésionnate épée et demanda à la voleuse :
- Tu m'aides ?
...

Au moment où les pieds de Selvi touchèrent le sol, elle sut que quelqu'un l'observait. Elle fit face à l'inconnu qu'elle reconnut comme étant une Elfe. La voleuse fit un pas dans sa direction, mais la voix de la pertubatrice l'interrompit.
"A ta place je ne montrerais pas les crocs aussi facilement tu devrait te méfier de tes proches pas des inconnues qui se fichent totalement d'un petit cambriolage..."
"Je n'ai pas de proches..."
Elle voulut continuer, mais un cri de terreur s'éleva.
Zut... il avait une femme... mais où s'était-elle cachée...
"On dirait que tu n'as pas qu'un vol à te faire reprocher et on dirait que sa femme à découvert ton crime..."
Soudain, quatre soldats firent leur apparition. Ils leur ordonnèrent ne de pas bouger et tirèrent leur épée. L'Elfe éclata de rire, puis se tut.
"Tu m'aides?"
Cette idée répugna Selvi, mais elle se dit qu'elle pourrait fuir dès que l'occasion se présentait. Elle hocha la tête en signe d'approbation, puis en trois pas, elle se trouva à côté d'un soldat qu'elle égorgea avec le poignard caché dans sa manche, puis se baissant pour éviter le coup du deuxième soldat, elle se saisit avec son autre main de son deuxième poignard, celui caché dans sa botte et en se relevant, le planta dans le coeur de l'homme qui s'écroula raide mort à côté de ses deux amis. L'Elfe avait achevé le dernier. La voleuse récupéra ses armes et les assuya sur les habits des soldats, puis les rangea. Elle fouilla les corps et trouva quelques pièces qu'elle ajouta aux autres dans sa bourse, puis tourna le dos à l'inconnue.
"Si tu essaies de m'attaquer, je ne donne pas cher de ta peau... tu ne m'approcheras pas à plus de cinq mètres sans que je le sente..."
Et ses paroles n'étaient pas des paroles en l'air. La jeune femme en avait déjà fait l'expérience et c'était ainsi qu'elle avait su qu'elle était observée. Ne se souciant plus de l'importunt, elle reprit sa route.

Lorsque tous les sodats furent convenablement tué Irildë lança à la voleuse :
-Il ne faut pas qu'on traine ici et ondevrait se séparer !
En effet des bruits de bottes s'approchaient déjà. Mais lorsqu'elle voulut emprunter une ruelle pour s'enfuir du lieu du carnage trois soldats lui tombèrent dessus et ell dut sortir son épée pour se défendre. Elle les tua tant bien que mal puis se retourna et vit que la voleuse se battait aussi contre des soldats par contre ils étaient plus que trois cette fois donc elle décida de lui porter secours. Mais elles étaient débordées et les soldats les assomèrent et les emmenèrent dans a prison du chateau...

[maiiis euh! T'es sympa dis voir! lol!]

Selvi entendit la voit de l'inconnu s'élever derrière elle.
J'y crois pas... si j'avais été seule, voilà bien longtemps que je serais chez moi. Ce ne sont pas de simples soldats qui vont m'arrêter...
Elle fit quelques pas et une dizaine de soldats lui barrèrent la route.
Ils ont sûrement été averti par les cris de l'autre là-bas... pfff!
L'assassin se tint bien droite et quand un soldat lui sauta dessus, elle l'esquiva juste assez, puis elle abattit le revers de sa main sur sa nuque. L'homme s'écroula inconscient. Quand un autre s'approcha, elle fit un geste rapide et précis pour se retrouver à côté de lui, puis dégaina son couteau et lui trancha la gorge. Les huits autres soldats avançèrent en même temps. La voleuse adopta une position défensive et attendit qu'ils soient assez prêt pour attaquer, mais au moment ou elle allait bondir, l'Elfe arriva et bondit sur les soldats, bien trop tôt.
L'imbécile! Pourquoi elle se pointe celle là, j'aurais très bien pu me débr...
Tout en pensant, elle avait fait ce qu'elle jugeait le plus intelligent dans cette situation, combattre. Les soldats étaient trop nombreux et l'Elfe avait gâché l'effet de surprise que Selvi avait soigneusement préparer, si bien que quand un homme abattit la garde de son épée sur la tête de la jeune femme, celle-ci tomba inconsciente.
Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans une cellule du château. Revoir ces murs, cette grille, ressentir le froid de la pierre et le silence pesant qui régnait fit renaître en elle tout ce qu'elle avait résolument caché, tout ce qu'elle avait eu temps de mal à enfuir dans son être pour ne plus y penser, tout revint soudain à la surface. Selvi vit l'Elfe étendu un peu plus loin, mais ne s'en soucia pas, c'était sa faute. L'assassin ramena ses genoux contre sa poitrine et tenta de reprendre son calme, vainement. Sa respiration ainsi que ses battements de coeur s'accélérèrent, sa vue se brouilla et elle se mit à sangloter. Il lui semblait entendre des voix, partout, des voix d'hommes, des rires aussi, moqueur... et des sensations vinrent s'ajouter à ce cauchemar. Tout n'était qu'illusion, mais le passé de la jeune femme lui revenait à l'esprit si vrai et si troublant. La voleuse se recroquevilla sur le sol, pleurant à chaudes larmes en silence, traumatisée par ses souvenirs.

(j'ai lu trop vite désolée je crois qu'il faut que je me concentre un peu plus la prochaine fois parce que ces temps j'ai du mal à écrire quelque chose de cohérent avec le reste du texte ^^')

En allant aider la voleuse Irildë avait fait une énorme bourde elle aurait mieux fait de fuir mais bon elle avait gagné quelques réflexes en devenant chevalier et celui de ne jamais laisser quelqu'un seul face à l'énnemi en faisait partie.
Soudain elle réveilla dans un cachot froid et humide dont elle s'était déjà échapée trois fois quand elle était enfant. Les rebelles avaient la fâcheuse habitude d'envoyer des enfants en mission de reconnaissance dans les grandes villes mais un gros problème se posait pour l'elfe car malgré son jeune âge elle était déjà recherchée partout dans le royaume. Alors pour sauver sa peau elle devait à chaque fois à tous prix s'enfuir.
La prison de ce château n'avait plus aucun secret pour elle et elle savait qu'il y avait des faiblesses dans les mures. Instinctivement sans regarder autour d'elle elle se leva et s'approcha du mure et donna un bon coup mais à aucun endroit il ne semblait y avoir de faiblesse ce qui voulait dire que les mures avaient été refaits.
Je sui mal là je ne peux pas faire de trou dans un mure aussi solide il semble qu'il n'y ait aucun défaut toutes les pierres semblent parfaites... Pourtant il me faut fuire au plus vite...
Elle apposa ses mains contre les barreaux de fer et libéra son énergie malgré que son sceau la brûlait elle continua en dirigeant son énergie dans ses mains et les barreaux commencèrent à fondre pour de bon...

Quand l'Elfe se leva, Selvi sursauta. Elle était à l'écoute du moindre bruit. La vue brouillée par le larme, elle distingua tout de même ce que l'inconnue faisait. La voleuse s'essuya les yeux pour mieux voir. L'Elfe faisait fondre la grille. Reprenant soudain espoir, l'assassin se leva et chassa toute peur.
Si je sors d'ici, je promets que je me venge!
Un passage se dessina alors. La voie était libre. L'Elfe sortit et Selvi la suivit. Elle voulut la remercier, puis repensa que c'était à cause d'elle si elles étaient en prison. Le jeune femme abandonna alors cette idée.
"Bonne chance à toi, l'Elfe!"
Puis Selvi se retourna et partit. Elle arriva près d'une porte et tendit l'oreille. Quelques soldats se trouvaient là, mais ne semblaient pas se douter que leurs prisonnières s'échappaient. La voleuse continua son chemin et déboucha dans un couloir qu'elle reconnu tout de suite. Elle sentait l'Elfe sur ses talons, mais ne broncha pas.
Elle va sûrement me lâcher là... Elle a l'air de connaître le chemin, elle saura donc que je ne me dirige pas vers la sortie...
Se repérant alors, elle prit sans hésiter sur la gauche dans un nouveau couloir. L'assassin fit quelques mètres puis s'arrêta. Elle se trouvait devant cette fameuse porte. Elle colla son oreille contre le bois dur et écouta. Des rires s'élevèrent, puis des bruits de pas se rapprochèrent de la porte. Selvi se mit sur le côté, puis attendit. La porte s'ouvrit sur un soldat qui sortait prendre son tour de garde. Il referma la porte et aperçut la jeune femme tapis dans l'ombre. Il afficha une mine surprise et effrayé en reconnaissant la prisonnière. Selvi avança d'un pas, sourit et d'un geste vif dégaina son couteau, se retrouva dans le dos du malheureux et posa son arme sur la gorge du soldat. Elle murmura.
"Tu te souviens de moi n'est-ce pas? Si tu tiens à la vie, je te conseille d'aller chercher tes amis et de me retrouver dans la salle là-bas. Mais fais très attention, au moindre faux pas, tu meures."
Elle le poussa brusquement, puis disparut grâce à son pouvoir d'invisibilité. Le soldat se retourna mais ne vit que le couloir devant lui. La jeune femme, soulagée de ne plus le toucher, attendit qu'il parte, puis s'assit à même le sol. Sa patience ne fut pas mis à rude épreuve, puisque une dizaine de minutes plus tard, il était revenu et avec lui, ils étaient tous là, sans exeption. Les revoir anima une rage soudaine dans le coeur de Selvi.
Bientôt, vous serez tous mort...
La plupart riait au éclat, pensant mater facilement l'importun, mais ils se trompaient. Quand ils entrèrent dans la salle, l'assassin les suivit, puis referma la porte derrière elle et la vérouilla. Voyant le visage surpris des soldats, elle éclata de rire, puis réapparu devant leur yeux. Ils écarquillèrent les yeux, mais se reprirent bien vite. Un des soldats s'approcha avec un sourire gourmand. La jeune femme renifla de dégout, puis d'un geste rapide et précis lui trancha la gorge. Les autres en restèrent abasourdis. Mais se consultèrent du regard et avancèrent tous en même temps. Selvi sourit de dédain.
"Allez-y, approchez... aujourd'hui, c'est moi qui vais m'amuser... je me souviens de chaques minutes, de chaques secondes. Vous m'avez hantée pendant un long moment. Mais maintenant c'est fini, et je vais vous faire payer tout ce que vous m'avez fait subir!"
Ces mots avaient été lancé avec tant de rage que les soldats s'arrêtèrent. Quelques uns hésitèrent, mais les regards sévères de leurs compagnons les incitèrent à continuer leur progression. La voleuse se tint prête et quand le moment fut venue, elle bondit. Elle fit bien attention de ne pas trancher de gorge, mais faire des blessures qui ne serait pas instantanément mortelle. Quelques doigts volèrent par-ci par-là. Des ventres furent lacérés et d'autres horreurs furent perpetrées. Quand le carnage fut fini, aucun des soldats n'était mort, mais tous agonisaient lentement, sans aucune chance de survie. Selvi nettoya son couteau sur le corps du premier mort, puis avant de sortir de la pièce, lança une réplique.
"Vous voyez comme c'est drôle maintenant d'être incapable de réagir. Vous allez mourir lentement. Je doute qu'avant plusieurs heures vos vies sans aillent, mais même si on vous trouve, personne ne pourra rien pour vous. Vous m'avez tué mentalement et moi, je vous tue physiquement. Ma vengeance est achevée... Je vous souhaite une lente et douloureuse agonie."
Au moment où Selvi ouvrit la porte, un soldat poussa un gémissement. Elle se retourna et sourit au malheureux, puis sortit en refermant la porte derrière elle.
Voilà, j'ai achevé ma quête... pourtant, je ne me sens pas mieux qu'avant. Je serais donc condamnée à vivre comme ça...
Ne se souciant plus de grand chose, elle prit le chemin de la sortit. Maintenant qu'elle avait atteint son but, plus aucun horizon ne se trouvait devant elle. Qu'allait-elle faire... voler, tuer... mais à quoi bon, puisque sa vie n'avait désormais plus aucun sens...

Irildë suivit pendant quelques tournants la voleuse puisqu'elle semblait vouloir aller dans la même direction qu'elle. L'elfe ne cherchait pas la sortie mais à récupérer son arme et ses cartes ainsi que le reste de ses effets personnels car les gardes l'avaient déshabillée puis lui avaient enfilé la tunique grise des prisonniers. Elle espérait seulement que aucun d'eux n'en avait profité.
Elle se séparèrent après un moment puis Irildë alla directement vers la salle de garde des griffonniers elle savait qu'elle pourait trouver tout ce dont elle avait besoin pour sortir convenablement de cette forteresse. Soudain deux qui passait dans les couloirs déboulèrent en riant aux éclats. Ils semblaient bien avinés et ne la virent pas car elle put entrer dans une pièce adjaçante au couloir.
Une fois dans la pièce elle se rendit compte qu'il s'agissait du salon des demoiselles de compagnie de la reine. Toutes la regardèrent éffrayées comme des lapins traqués par une horde de chiens. Elle voulurent hurler mais elle n'en n'eurent pas le temps ; Irildë les avait déjà assomées. Elle fouilla toutes les armoires pour voir si elle trouvait des habits convenable pour un chevalier mais bien sur que non ! Il n'y avait que des robes
C'est patéthique... Pourquoi les femmes doivent-elle porter autant de froufrous pour être présentables ? Et en plus il n'y a que ça ici !
Puisqu'il n'y avait que des robes elle en pris une avec le moins de froufrous possible et l'enfila et se coiffa pour ressembler vraiement à une fille.
Elle sortit du salon et continua son chemin vers la salle ou était certainement ses affaires quand elle rattrapa deux demoiselles qui sembliat avoir une bonne raison de s'y rendre. Elle s'approcha d'elles sans se faire remarquer, les assoma et les traina dans une pièce toute proche. Elle prit leurs paniers et jeta un coup d'oeil dedans, il s'agissait de confiseries et de liqueurs. En voyant ceci elle voulut éclater de rire mais s'en garda bien car elle rencontra un groupe griffonniers qui s'arrêtèrent et luidemandèrent si elle avait besoin d'aide. Elle leur répondit avec une voix de fifille :
Désolée messeigneurs mais je n'ai pas besoin de vous pour porter quelquechose d'un poid aussi ridicule et j'ai été éduquée par des prêtresses !
Ce qui voulait dire en fait: allez voir ailleurs si j'y suis. Il s'en allèrent tous déçus de ne pas pouvoir profiter de la naïveté d'une jeune elfe.
Elle continua vers la salle où on l'avait souvent enmenée lorsqu'elle était enfant et captive pour se moquer d'elle ou essayer d'en tirer des informations sur les rebelles mais elle n'avait jamais rien livré. Une fois devant la salle elle frappa trois coups et qulequ'un vint lui ouvrir et la fit entrer dans la pièce où reignait une atmosphère enfumé par le tabac brûlé. Elle avança et rangea les vivres dans les buffet du fond de la pièce puis s'occupa de mettre sur la table les pains et le reste de ce qui ne se gardait pas.
Tout à coup elle entendit un gros bruit sourd et se retourna pour se rendre compte qu'un des griffonniers venait d'ouvrir un des tonneaux de bière entreposés nonlion d'elle il sourit à la vue de sa réaction et dit :
On ditrait que cette fois il nous en ont envoyés une jolie et jeune en plus ! En plus t'as l'air gentille...
Il s'approcha d'elle avec sa chope de bière et ne sachant plus que faire et dire elle lui sourit. Pensant que c'était dans la poche il posa sa main sur son postérieur ce qui fit qu'elle devint rouge comme une tomate !
Euh j'ai mes règles désolée !
Il la regada avec un dégoût intense puis s'en alla vers les autres.Irildë ne savait pas quoi faire pour se débarrasser de tout ce petit monde sans castagne car elle était seule face à une dizaine de griffonniers et désarmée en plus.
Elle continua à faire tout ce qu'ils lui demandait sauf ce qui pourrait nuire à sa réputation. Pendant une heure elle travailla pour des pourris qu'elle détestait de tout son être si elle avait eu une épée sous la main elle aurait tuer tout ce petit monde sans même se poser de questions.
Les griffonniers menaient la vie dure aux chevalier qui ne pouvaient plus se déplacer qu'à cheval. Soudain la porte de la pièce s'ouvrit violement et un homme armé d'une hache et d'une longue épée apparut. Elle reconnut le dignitaire comme étant le général des armées du roi l'un de ses pires ennemis. Elle était dans une position délicate car il la connaissait étant donné qu'ils avaient fait leur apprentissage de chevalier ensemble mais après leur adoubement il avait trahit les rebelles et rejoint l'armée du roi.
Il avança lentement dans la pièce et dévisagea tout le monde à part la jeune elfe. Elle en fut grandement soulagée et chercha à quitter la pièce pour une raison quelconque mais le nouvel arrivant lui demanda pourquoi elle s'en allait et elle répondit qu'elle avait un besoin naturel à soulager. Sur le moement cela ne lui parut pas étrange mais par après il trouva étrange la forumlation de l'elfe. Et la rattrapa par le bras avant qu'elle ne sorte de la pièce.
Il la reconnut aussitôt et la lança aucentre de la pièce et malgré l'etonnement de toute l'assemblée présente il la frappa. Ce qui eu pour effet de l'envoyer valser contre un mur. Elle se releva péniblement puis se retourna alors le griffonnier jeta ses armes à ses pieds en lui ordonnant de les ramasser. Elle obéit et planta sa dague dans ses bottes qu'elle avait gardées malgré son déguisement. L'elfe tira son épée et elle en fit de même.
Il lança une première attaque mais elle esquiva et le contourna rapidement. Son manque d'attention fit qu'elle se pris un énorme coup de pied qui l'envoya à travers la porte. Elle se releva et lui il l'assaillit à nouveau de nombreuses attaques de front. Il continua avec une attaque circulaire qu'elle évita aisément car elle faisait partie de ses bottes préférées.
Elle répliqua directement avec coup en plongé qu'il put éviter de justesse mais qui l'efleura tout de même.
Aisi le combat continua pendant un certain temps jusqu'à ce que Irildë eut assez reculé pour se retrouver nez à nez avec la voleuse. Cette fois se serait plus compliqué parce qu'elle ne voudrait sans doute pas l'aider. Elle continua cependant à reculer face à un adversiare qui n'avait cessé de combattre alors qu'elle elle n'avait plus retouché son épée jusqu'à cette fameuse soirée.
Elle indiqua alors à la voleuse la sortie par télépathie ne sachant pas si elle connaissait l'endroit. Elle n'arriva pas à lui donné toutes les indications car elle ne la maîtrisait pas assez bien pour tenir de long discours et en plus elle n'était pas assez concentrée pour le faire correctement.
Puis elle retourna à ses affaires et s'appèrçut que son ennemi était un peu distrait elle en profita pour lui envoyer une belle droite dans le menton ce qui l'assoma net.
Elle courru pour rattraper la voleuse enfin si elle avait choisit de passer par la même sortie...

Quand elle se trouva nez à nez avec l'Elfe, Selvi hoqueta de surprise, puis se reprit. Elle voulut dire quelques choses, mais des images et des pensés s'imposèrent dans son esprit. Tout d'abord, elle paniqua, mais se força au calme et vit le regard de l'autre briller. Elle la contactait, mais la voleuse ne savait pas comment. Ne se souciant plus de faire confiance ou non à l'inconnue, elle courrut en suivant les indications inscrites dans son esprit. Quand elle entendit des bruits de pas derrière elle, la jeune femme sut tout de suite qu'il s'agissait de l'Elfe et ne ralentit donc pas son allure pour faire face. Quand Selvi se retrouva devant une porte, elle n'hésita pas une seule seconde. Elle poussa le battent et se retrouva dans un immense couloir. L'Elfe sur les talons, elle partit sur la gauche en direction de la grande porte qu'elle franchit rapidement et continua sa course dans les jardins du château. Quand une voix s'éleva devant elle, l'assassin bloqua net, se retourna et courrut face à l'Elfe. Arrivée à la même hauteur, elle bondit sur sa gauche, percutant sa consoeur qui se retrouva caché parmis les plantes. Selvi se retourna d'un bond et se rendit invisible, puis se déplaça lentement et arrivant dans le dos des deux soldats qui faisaient leur ronde, elle réaparut, bondit et leur trancha la gorge. La voleuse cacha ensuite les soldats. Ensuite, elle retourna vers l'Elfe.
"Dépêche toi!"
Sans attendre de savoir si elle le ferait, Selvi reprit sa course et arrivé près de la porte d'enceinte, elle n'hésita pas. Entrant dans le bâtiment bordant les remparts, elle fit irruption dans une salle remplit de garde. Ne leur laissant pas reprendre leur esprit, elle attaqua ne laissant aucune victime en vie, puis récupéra ses affaires entreposées non loin. Elle sortit et vit que l'Elfe l'a regardait surprise.
"Viens!"
Selvi courrut vers la porte et déboula dans les ruelles. La lune éclairait de sa lueur spéctrale les pavées devant elle. La voleuse se tourna pour faire face à l'Elfe.
"Si tu ne sais pas où aller, tu peux me suivre, autrement, à une prochaine."
La jeune femme tourna le dos à cette étrange inconnue, puis se dirigea gentillement chez elle. Se déplaçant à pas de loup dans les rues, aucun soldat n'eut conscience qu'une âme ne respectait pas le couvre-feu. Poussant la porte du bâtiment abandonné qui lui servait de chez soi, elle laissa délibérément la porte ouverte. Selvi s'assit sur une caisse qui faisait office de siège, puis s'enfuit le visage dans ses mains et pleura. Pour la première fois depuis très longtemps, ce n'était pas des larmes de haine, ni de peur, mais de triste.
Mais que suis-je donc devenue? Qu'ont-ils fait de moi? La vengeance devait être une délivrance... et au contraire, je me sens encore plus mal qu'avant. Je voulais les voir mourir pour ce qu'ils m'avaient fait, mais je suis devenue comme eux... je suis devenue un monstre... qu'ais-je fais pour mériter ça!
De rage, Selvi se leva, saisit la caisse en bois et l'envoya contre un des murs. Elle se brisa en milles morceaux. La voleuse la vue brouillée par ses larmes se laissa tombé à genoux sur le sol. Sa vie, tout ce en quoi elle croyait n'était plus rien... depuis un an, tout avait disparu, réduit à néant. Il ne lui restait rien, si ce n'est la douleur de le savoir...

Irildë avait eu l'impression que la voleuse était un peu bouleversée alors elle la suivit et vit qu'elle vivait dans un bâtiment abandonné. Elle poussa la porte dans un grincement qui fit sursauter la voleuse.
Elle savait qu'elle avait fait le ménage dans la salle des gardes puis dans le jardin. Elle tuait sans aucun remord enfin c'est ce que l'elfe avait crû au début mais elle commençait à en douter en la voyant pleurer.
Elle avança vers elle et lui dit :
Pourquoi as-tu tué tout ces soldats ? Tu sais sans doute que ces hommes ont tous une famille dont ils doivent s'occuper ! Ils t'ont fait du mal il y a longtemps n'est-ce pas ? Moi les griffonniers ont tué mon père puis ma mère et moi j'étais trop petite et ils ont eut pitié de moi et m'ont laissé dans mon berceau. Alors c'est mon oncle qui s'est occupé de moi comme un père. Mais malgré tout ce qu'ils m'ont fait je ne me suis pas vengée sur le conseil de mon oncle. Il m'avait dit que si je me vengeais après ça je n'aurait plus de but dans la vie. Tes parents ont aussi été tués par les royalistes ?
Elle comprenait presque la voleuse mais elle ne savait pas se que les gardes lui avaient fait pour qu'elle se venge de cette façon.

Quand l'Elfe entra, Selvi décida qu'il était temps de se reprendre. Elle inspira profondément et calma ses sanglots. Elle écouta patiemment les propos de sa vis à vis, puis décida de répondre.
"Tu veux vraiment savoir ce qu'ils m'ont fait, veux-tu vraiment connaître mon histoire?"
La voleuse se tut un instant, laissant le temps à l'Elfe de répondre, mais elle ne fit rien. La jeune femme continua.
"Très bien... je n'ai pas connu mes vrais parents. Ils m'ont abandonné quand j'étais très jeune et je n'ai aucun souvenir d'eux. Mais un homme m'a recueilli. C'était un célèbre voleur et en grandissant, il m'a appris son métier. La première fois que j'allais voler quelques choses avec lui, tout a basculé. Je m'en souviendrai toujours. Nous nous sommes rendus dans une auberge, dans la chambre d'un riche marchand. Nous fouillions ses affaires quand il est arrivé. Il s'est battu avec mon père et en voulant l'aider, je me suis ramassée un coup de point qui m'a assomée. Plus tard, je me suis réveillée dans une cellule. Un soldat est venu et il m'a annoncé que mon père avait péri sur l'échafaud. J'en ai pleuré pendant des heures. J'ai crié, je me suis débattue, j'ai tenté de sortir de ma cage par tous les moyens, mais cela n'a fait que me fatiguer. Je me suis endormie et je fut réveillé par des soldats. Ils m'emmenèrent dans la salle de garde où je me suis rendue aujourd'hui. Et là..."
Sa voix tremblait, elle ne pouvait la maîtriser. Chaque fois qu'elle repensait à ces instants, elle réagissait toujours de la même manière. Elle se racla la gorge et continua.
"Et là... ils m'ont... ils se sont bien amusés..."
Selvi espérait que l'Elfe avait compris. Elle ne pouvait prononcer ses mots. Il lui faisait mal, trop mal.
"Erhm... ensuite, on m'a jeté hors du château et j'ai juré de me venger. Pendant un an, je n'ai vécu que de meurtres et de vols. Je ne sais faire que ça! Et aujourd'hui, voilà, je me suis vengée... mais rien... la douleur n'a pas disparu comme je l'espérais. Au contraire, je me suis rendue compte que tout ce que j'ai fait pendant un an n'était que de faire souffrir des centaines de personnes. Comme tu l'as dit. J'ai tué de nombreux pères de familles, qui étaient des fils et des frères. Ce qu'ils m'ont infligé, je l'ai décuplé et l'ai fait vivre à de nombreuses familles, de nombreuses personnes qui ne m'avaient rien fait, si ce n'est, être passé sur mon chemin. Toutes les personnes que j'ai tué ne le méritait pas, mais je l'ai quand même fait. Tout ce que j'étais avant n'est plus. Depuis cette nuit-là, je n'existe plus. Selvi n'est plus rien, elle est morte. Et ça... je crains que ne puisse y changer..."
Voilà, elle avait enfin tout déballé. Et en plus à une parfaite inconnue, mais bizarrement, elle avait confiance et cela lui faisait du bien. Elle ne savait pas comment, elle ne savait pas pourquoi, mais elle se sentait mieux.
Peut-être que c'était ça la solution. Au lieu de m'enfermer dans mon mutisme, il fallait peut-être parler...

Irildë fut choquée par le comportement que les soldats avaient eu avec la voleuse et compris pourquoi elle avait voulu se venger. Elle n'avait pas eu la chance d'avoir un oncle aussi généreux qu'elle.
Irildë avait tout eu pour pouvoir réussir sa vie mais il avait fallut qu'elle se ridiculise devant toute une arène et son oncle.
Au fond elle a mieux réussi sa vie alors qu'elle a sans doute eu plus de peines que moi... Je me déteste... Je ne devrais même pas encore être chevalière...Pensa-t-elle pendant que ses yeux se remplissaient de grosses larmes qu'elle essuya.
Elle se tourna vers la voleuse et lui dit :
- Tu sais moi j'avais tout pour faire bien et regarde ce que je suis. Je suis passée de la plus prometteuse des écuyers à la dernière des dernières que l'on envoie ici pour faire des cartes du château alors que les autres sont tous sur les champs de batailles. Ils ont tous un honneur mais moi il ne me reste rien pas même mon oncle qui ne veux plus me voir.
Elle savais que tous ses problèmes étaient dûs à sa rivale, Audélia, rien que ce nom lui donnait envie de cogner quelque chose autour d'elle. Elle prit son poignard puis se lacéra la main et le lança contre une caisse avec la force phénoménale dont elle pouvait faire preuve dans un combat contre sa rivale.
Elle demanda pardon à la voleuse d'avoir abîmer la caisse et se présenta :
- Je ne me suis pas encore présentée, désolée je m'appelle Irildë Melwasùl je suis chevalier dans l'armée rebelle. Et vous qui êtes-vous ?

Selvi écouta attentivement les propos de l'Elfe.
"Carthographe... tu devrais être fière... la bravour et le courage ne se montre pas que sur le champ de bataille..."
Elle sourit.
Je souris... cette Elfe est vraiment très douée...
"Je m'appelle Selvi Sàralondë, assassin et voleuse sans appartenance et maintenant sans but."
Bien que cette présentation puisse donner froid dans le dos, elle avait été énoncé d'un ton si exempte de froideur qu'elle paraissait normal.
"Je ne te connais pas, mais n'oublie pas tes rêves..."
C'était une des phrases préférées de son père. Elle essuya ses yeux humide en pensant à lui.
"Bon, je sais que l'endroit peu paraître insalubre, mais voilà un an qui j'y vis, alors c'est un peu mon chez moi... et je t'invite."
La voleuse s'était servie de tissus, de tapis et de draps volés pour se faire une sorte de lit. Elle se retourna vers Irildë.
"A moins que tu préfères quitté la ville..."

- Je ne peux pas rester en ville une minute de plus je dois fuir car les griffonniers sont à ma recherche et à la tienne sans doute aussi puisque l'un d'entre eux t'as et je suppose qu'ils auront découverts les gardes tués. Ils vont fouiller toute la ville et s'ils nous prennent c'est la torture et l'esclavage pour le restant de nos jours ! Donc choisis et fais comme bon te sembleras pèse quand même le pur et le contre ! Moi je pars tout de suite.
Elle sortit une de ses cartes, la déroula sur une caisse et demanda à Selvi de s'approcher. Une fois qu'elle fut toute proche elle lui montra et expliqua où il fallait aller en cas d'urgence et comment actionner la porte secrète du rempart.
Elle lui donna la carte qu'elle avait à double et lui dit que si elle vouait la voir elle se trouverais sans doute à Cartfragas et de toute façon là-bas on lui dirait où elle se trouve à condition qu'elle montre sa carte au chef de la branche du nord !
Elle salua Selvi et entre-ouvrit la porte pour vérifier que la rue était vide mais elle y vit trois griffonniers se qui voulait qu'il fallait fuir au plus vite et pas par cette sortit.
Elle se tourna vers la voleuse et lui expliqua le problème par télépathie et lui demanda si elle avait une autre sortie...

Selvi regardait la carte au moment ou elle réentendit une voix dans sa tête. L'Elfe lui expliqua le problème des griffonniers et de la sortie.
"Bon, il faudra que tu m'expliques pas mal de chose... mais suis-moi!"
Contente d'avoir dans l'immédiat à nouveau un but, elle regarda la pièce et fourra quelques affaires dans un sac, puis s'avança vers le mur du fond. Elle regarda Irildë, puis ouvrit une trappe et sauta. La voleuse retomba avec souplesse sur le sol. Quand l'Elfe l'eut rejoint, Selvi referma la trappe.
"Bon, nous voici dans les égoûts. Si tu me suis, tu n'as aucune chance de te perdre... mais étant carthographe, tu connais peut-être le chemin."
Elle sourit, puis sans attendre de réponse, elle s'enfonça dans l'obscurité. La jeune fille avait emprunté ce chemin tellement de fois qu'elle pouvait avancer les yeux fermés, l'obscuritée ne l'a gênait donc pas.

[je te laisse commencer dans les égouts si tu veux ^^]